dimanche 25 mai 2025

Opéra Éclaté et deux compagnies lotoise s’installent à Avignon du 5 au 26 juillet prochain

                                            @ crédit photo : Térésa Suarez


Depuis quatre ans, depuis son départ du festival de Saint Céré, la compagnie théâtrale et musicale Opéra Éclaté a rebondi avec beaucoup de panache. Après avoir créé deux nouveaux festivals à Gramat (département du Lot) et à Eauze (département du Gers), la compagnie et Olivier Desbordes, son directeur artistique, s’investissent aussi à Avignon. Dans cette optique, Olivier Desbordes est devenu le codirecteur de la salle La nouvelle étincelle qui accueille des compagnies dans le cadre du festival Off.


Passionné de théâtre et de musique depuis toujours, Olivier Desbordes se dévoue corps et âme à la création dans le sens noble du terme. Dans cette optique il a ouvert la porte de La nouvelle étincelle dont il est le directeur artistique à deux autres compagnies lotoises pour leur permettre de se faire connaître au niveau national.


                                                    @ crédit photo : inconnu


Salle La nouvelle Étincelle


- Les keykeepers (compagnie Plume pourpre – spectacle créé à Pradines)


- Cabaret clandestin (compagnie Indomptables – spectacle créé à Saint Céré)


- Y a d’la joie – cabaret déjanté (Opéra Éclaté – spectacle créé à Gramat)


- Tout le monde il est Jean Yanne (Opéra Éclaté – spectacle créé à Gramat)


                                                             

                                                            @ crédit photo : inconnu


Salle La chapelle des italiens


- Caspar, l’anatomie d’un fou (Opéra Éclaté – spectacle créé à Leymes)


Nous souhaitons à ces trois compagnies un excellent festival d’Avignon et nous espérons que le succès sera au rendez-vous.



mercredi 2 avril 2025

Le Poitiers Films Festival lance son appel à films annuel


                                             @ crédit photo : Arthur Péquin

Comme de coutume au début du mois d’avril, le Poitiers Films Festival lance son habituel appel à films pour sa prochaine édition qui aura lieu du 28 novembre au 5 décembre prochain. Pour pouvoir participer au prochain Poitiers Films Festival il y a des conditions incontournables à respecter :


- les films doivent être réalisés dans le cadre d’une formation de cinéma


- Les films doivent être terminés depuis le 1er janvier 2024 et n’avoir jamais été inscrits au festival.


- Sont concernés les films de tous genres et durer moins de 60 minutes.


- Peuvent participer les films sans sous titres quand la langue originale est le français ou l’anglais et les films avec sous titres pour toutes les autres langues.


Les films retenus seront en lice pour une quinzaine de prix et ils retiendront l’attention des professionnels du cinéma qui identifient le Poitiers Films Festival comme un lieu incontournable de repérage de jeunes talents.


Les films français d’une durée de moins de 20 minutes sont concernés à la fois par la compétition internationale et par le programme compétitif So French.


Les films retenus seront annoncés en octobre 2025.


Pour candidater c’est par ici : https://poitiersfilmfestival.com/participer/inscrire-un-film/

mardi 4 mars 2025

Dix idées reçues sur le Moyen Âge : Martin Aurell remet l’église au milieu du village


Le Moyen Âge a longtemps souffert et souffre encore d’une mauvaise réputation. Les idées reçues au sujet de cette période qui dure quand même un millénaire sont nombreuses et le professeur Martin Aurell (1958-2025) en discrédite dix dans ce « petit » livre de deux cent pages qui est très intéressant car il permet au lecteur de découvrir la richesse et le dynamisme de cette période mal connue et mal aimée. Brillant médiéviste, spécialiste émérite de la légende arthurienne (https://autresarts.blogspot.com/2025/03/la-legende-arthurienne-mythe-ou-realite.html) et de l’empire des Plantagenêt (il a notamment écrit deux biographies remarquables d’Aliénor d’Aquitaine reine de France puis d’Angleterre), Martin Aurell récemment disparu (https://autresarts.blogspot.com/2025/02/lhistorien-medieviste-martin-aurell.html) avait le don de partager son savoir sans jamais chercher à s’imposer et de vulgariser l’histoire médiévale en utilisant des termes simples et accessibles à tous.


Et les dix idées reçues qu’il démonte dans cet opus balaient un large spectre de la société médiévale : de la place de la femme dans la société (bien plus importante qu’on veut bien nous le laisser croire) au fanatisme en passant par la place de « l’autre » (notamment les autres religions que sont le judaïsme et l’islam), les croisades (les premières guerres de religions de l’histoire), la culture (d’un dynamisme peu commun), l’éducation, la religion … Autant de secteurs de la vie médiévale qui sont passés au crible tel un procès qui se déroule en présence d’un jury populaire. Et d’ailleurs Martin Aurell dit fort justement dans les premières lignes de sa conclusion : « Accusé Moyen Âge, levez vous ! Le verdict tombe enfin. Les dix chefs d’accusation sont rejetés un à un. Mysoginie, oppression, ignorance, fanatisme … Aucune des charges n’est retenues. » suffisent à montrer à quel point le Moyen Âge est sujet aux moqueries et aux fausses idées.


Si Martin Aurell s’est focalisé sur seulement dix idées reçues – points « problématiques » non négligeables – il y aurait pourtant encore beaucoup à dire sur le sujet tant le Moyen Âge, malgré tout ce qu’il a à nous apprendre, est mal connu, voire même méprisé, moqué, sous estimé. Martin Aurell démontre que jamais il n’y eut autant de découvertes scientifiques, que l’éducation était plus soignée qu’on ne le pense, que les activités physiques occupaiet et que l’activité culturelle étant encouragée partout dans le royaume de France… Autant de secteurs de la vie quotidienne au Moyen Âge que nous devons nous réapproprier.


Compte rendu,livre. Martin Aurell (1958-2025) : Dix idées reçues sur le Moyen Âge. Edition : Flammarion. Date de parution : Octobre 2024. 207 pages.


Crédit photo : Olivier Roller

La légende arthurienne : mythe ou réalité ? Martin Aurell revient sur le sujet

 



Le roi Arthur. Ces trois mots sont le point de départ d’une légende très ancienne. Le mythe de la Table Ronde et de la quête du Graal (Parsifal ne fait pas autre chose le le troubadour allemand Wolfram Von Esenbach (1170-1220) et Richard Wagner (1813-1883) l’ont mis en poème et en musique) font parler d’elles depuis un millénaire. Le professeur Martin Aurell (1958-2025) spécialiste émérite de la légende arthurienne a suivi les traces du mythique roi de Bretagne, allant jusqu’à remonter au VIe siècle de notre ère pour trouver la première mention du nom d’Arthur décrit alors comme un « roi admirable ». Dès la fin de l’antiquité tardive et pendant tout le Moyen Âge, la légende a la dent dure, allant jusqu’à faire d’Arthur un souverain de chair et de sang alors que jamais, même de nos jours, aucun archéologue n’a retrouvé ni sa sépulture ni son palais. Si l’on peut peut suivre les traces, hypothétiques, d’Arthur et de l’enchanteur Merlin dans la célèbre forêt de Brocéliande, on ne peut qu’imaginer les lieux ou ont vécu Arthur, Guenièvre et leur cour.


Martin Aurell retrace la légende du roi Arthur en des termes clairs,nets, précis. On ne peut pas parler du roi Arthur sans évoquer Chrétien de Troyes (vers 1130 vers 1190) dont la geste inachevée, essentiellement consacrée à la quête du Graal, est étroitement liée à Arthur et aux chevalier de la table ronde. Il ouvre un certain nombre de portes pour permettre au lecteur d’en découvrir d’avantage sur la légende arthurienne qui, par ailleurs, a été cinématographiée dès 1963 et mise en musique par Richard Wagner en 1882 (Parsifal). Le roi Arthur a aussi inspiré une série humoristique à Alexandre Astier (né en 1974) : kamelott (série dans laquelle Alexandre Astier incarne un Arthur totalement déjanté).


Les recherches sur Arthur et sa cour sont nombreuses et les historiens qui s’y intéressent ont maints sujets de thèse sous le coude. Martin Aurell ne fait pas exception ; c’est aussi pour cela qu’il a ressorti son ouvrage sur la légende arthurienne : ses dernières recherches lui ont permis d’augmenter de manière raisonnable ce si beau livre. Cela étant dit, il a aussi collaboré avec le professeur Michel ¨Pastoureau pour des ouvrages à quatre mains et conférences a deux voix (https://autresarts.blogspot.com/2022/11/les-couleurs-de-la-folie-dans-le-monde.html).


Le présent ouvrage, dont la première publication remonte à 2007, a été republié dans une version largement augmentée des dernières découvertes de Martin Aurell dont l’apport historiographique, et hagiographique à la légende arthurienne est inégalable et désormais si précieuse.


Compte rendu, livre. Martin Aurell (1958-2025) : La légende du roi Arthur. Edition : Perrin – collection Tempus. Date de parution : mai 2018 pour la présente édition (2007 pour l’édition originale). 920 pages (notes et bibliographie incluses).


Crédit photo : Olivier Roller pour Divergences

dimanche 9 février 2025

L’historien médiéviste Martin Aurell disparaît soudainement


 

Nous avons appris hier la disparition brutale du professeur Martin Aurell des suites d’une embolie pulmonaire à l’âge de 66 ans. Ce natif de Barcelone, spécialiste reconnu de l’empire des Plantagenêt en général et d’Aliénor d’Aquitaine en particulier fit ses études jusqu’au doctorat d’état à l’Université de Provence puis à l’École Pratique des Hautes Études en sciences historiques et philologiques.


Martin Aurell était professeur d’histoire médiévale à l’Université de Poitiers depuis 1994. Il fut aussi directeur du Centre d’études supérieures de civilisation médiévale et de de la revue Cahiers de civilisation médiévale. Son apport dans certains domaines de l’histoire médiévale française et européenne est considérable. Qu’il s’agisse des lignées des grandes familles comtales, de la légende arthurienne (La légende du roi Arthur – éditions Perrin, 2018), des épées légendaires (Excalibur, Durandal, Joyeuse, la force de l’épéeéditions PUF, 2021) , Martin Aurell balaya le Moyen Âge sans oublier de le vulgariser (10 idées reçues sur le Moyen Âgeéditions JC Lattès, 2023). Spécialiste d’Aliénor d’Aquitaine, il en écrivit plusieurs biographies dont la dernière était sortie récemment (Aliénor, souveraine femmeéditions flammarion, 2024) ; il en faisait d’ailleurs encore la promotion. L’empire des Plantagenêt était aussi son terrain de jeux (L’Empire des Plantagenêt – éditions Perrin, 2004). Infatigable transmetteur de son savoir Martin Aurell dirigea de nombreuses thèses et préfaça aussi de nombreux ouvrages. Il était reconnu internationalement pour ses travaux de recherches sur le Moyen Âge.


J’ai eu le privilège de suivre ses cours à l’Université de Poitiers et d’assister à des conférences qu’il donna dans le cadre des Rencontres Michel Foucault. Il donna la dernière en date en novembre 2022 en compagnie du professeur Michel Pastoureau (né en 1947) et avait pour titre « Les couleurs de la folie dans le monde arthurien » (https://autresarts.blogspot.com/2022/11/les-couleurs-de-la-folie-dans-le-monde.html). Il travaillait aussi en collaboration avec Clara Dupont Monod (née en 1973) ; les deux complices se sont retrouvés aux Rencontres Michel Foucault en 2021 (leur conférence tournait autour de la famille) et à l’abbaye de Fontevraud pour une conférence sur Aliénor d’Aquitaine l’année suivante.


Le décès soudain de Martin Aurell laisse un grand vide dans le milieu universitaire. Nous présentons nos condoléances à sa famille et à ses proches.


Crédit photo : Franck Ferville pour les éditions Flammarion

mercredi 22 janvier 2025

Les sœurs Hilton : Cirque, théâtre et humour au programme de la soirée


Il y a des soirées théâtrales qui réservent des surprises. Parfois elles sont mitigées (https://autresarts.blogspot.com/2024/11/dom-juan-ou-le-festin-de-pierre-une.html), parfois elles sont excellentes. Et le spectacle « Les sœurs Hilton » écrit par Valérie Lesort (née en 1975) fait partie des excellentes surprises. Hyper active Valérie Lesort joue aussi dans la pièce qu’elle met également en scène avec Christian Hecq de la comédie française. Et comme de bien entendu en sociétaire de la comédie française qui se respecte, Christian Hecq joue aussi dans la pièce qu’il met en scène.


L’histoire


Nées siamoises en 1908 Violet et Daisy sont le fruit d’une relation illégitime. Considérées comme des monstres du fait de leur « siamoiserie », les deux bébés sont adoptées par la sage femme qui a contribué à les mettre au monde. Mais cette femme n’agit pas par amour mais par cupidité car en les exploitant pendant toute leur enfance elle va gagner des sommes considérables. Pendant leur adolescence et le début de leur vie d’adultes c’est le célèbre « homme de force » Houdini qui va profiter de leur difformité (qui aurait pu être opérée mais que « tantine » craignant de perdre sa source de revenus a toujours refusé). Ainsi pendant presque deux heures on suit la vie des Soeurs Hilton de leur naissance à leur mort dans l’oubli et la misère. L’histoire des deux siamoises permet aussi au public d’assister à des numéros de cirques (comme par exemple le numéro de Houdini)


Une mise en scène dynamique


Valérie Lesort et Christian Hecq ont monté une mise en scène très sobre et d’un dynamisme peu commun. Ça court dans tous les sens mais sans jamais se télescoper ni gêner personne. Il faut se rappeler qu’au début du XXe siècle, les tours de force et la présentation de « monstres » (femmes à barbe, nains – ou personnes de petite taille – , hommes de très grande taille …) sont monnaie courante dans tous les cirques en activité dans le monde. Les sœurs Hilton sont donc tout à fait à leur place dans cet environnement si particulier. Fort heureusement, un siècle plus tard ce n’est plus le cas et tant mieux ; si les interventions sont risquées, il arrive de temps en temps que des siamois soient séparés leur permettant ainsi de vivre leur vie comme tout un chacun.


Cinq comédiens très en forme


Hélène Lesort, Monika Schwarz et Claire Jouët-Pastré (qui jouent en alternance) sont les seules à jouer les rôles de Daisy et Violet sans en endosser d'autres – et on peut le comprendre car ce sont deux rôles épuisants pour leurs interprètes – , Yann Frisch, Christian Hecq et Renaud Crols jouent plusieurs rôles et ils y prennent un véritable plaisir. De « tantine » – la mère adoptive des jumelles – à Houdini en passant par la mère biologique des bébés et plusieurs personnages qui ont croisé la route des Soeurs Hilton au cours de leur vie. Et on s’amuse avec eux de toutes les facéties qui fusent pendant deux heures pour la plus grande joie d’un public venu nombreux en ce froid vendredi soir de janvier.


Ce spectacle qui allie cirque et théâtre est un pur moment de bonheur tant les comédiens et le chien (qui fait l’annonce à micro en début de soirée – annonce qui fait éclater de rire toute la salle – et qui apparaît deux ou trois fois en cours de soirée) prennent un malin plaisir à jouer sur la vaste scène du théâtre. Je n’ai pas toujours ri, mais j’ai souvent souri. Je ne peux que vous recommander d’aller voir Les Sœurs Hilton.


Compte rendu, théâtre. Poitiers. Théâtre, le 17 janvier 2025. Valérie Lesort (née en 1975) : Les sœurs Hilton. Yann Frisch, Christian Hecq, Valérie Lesort, Céline Milliat-Baumgartner, Renaud Crols. Avec la participation de Monika Schwarz et de Claire Jouët-Pastré en alternance ; apparitions de Charlie l'Aboyeur. Valérie Lesort, Christian Hecq de la comédie française, mise en scène.


Crédit photo : C Gulliver Hecq

vendredi 10 janvier 2025

Benjamin Laverhne et Pierre Lottin s’éclatent en fanfare


 

En 2024, j’ai vu plusieurs très beaux films, dont certains en avant première, comme par exemple Le Molière imaginaire d’Olivier Py (https://autresarts.blogspot.com/2024/02/le-moliere-imaginaire-olivier-py-filme.html) ou encore, plus récemment, La pie voleuse de Robert Guédiguian (https://autresarts.blogspot.com/2024/12/la-pie-voleuse-un-nouvel-opus-tres.html). Si j’ai été franchement déçue par la dernière version du Comte de Monte Cristo (que j’ai trouvé vraiment trop éloigné du livre éponyme) et par Mon inséparable (que je déconseille fortement entre autres raisons à cause d’un scénario sans queue ni tête), le premier film que j’ai vu en 2025 est sorti depuis plus de quatre mois et connaît enfin un succès grandement mérité : En fanfare dont Benjamin Laverhne, l’un des trois comédiens principaux, est poitevin.


L’histoire


Chef d’orchestre de renommée internationale, Thibaud Désormeaux voyage de par le monde. La découverte d’une leucémie l’oblige à entrer en lui même, d’autant qu’il s’avère que sa sœur n’est pas sa sœur, qu’il a été adopté et qu’il a un frère biologique dont il a été séparé au moment de son adoption. La violence de ces découvertes qui s’abattent sur lui en cascade l’éloigne de sa mère adoptive et de sa sœur et lui permet de se rapprocher de Jimmy, son frère, qui, une fois passé le choc de la découverte de ce frère inattendu, consent à l’aider en lui faisant un don de moelle osseuse. Quant à Jimmy, tromboniste dans l’harmonie du village ou il a grandi, il apprend à connaître ce frère qui lui tombe du ciel.


Une distribution exemplaire


Emmanuel Courcol a confié les rôles principaux de En fanfare à un trio très inspiré. Benjamin Laverhne est un Thibaud de très belle facture, énergique, amoureux de la vie (d’autant plus quand il apprend qu’il est atteint de leucémie), très pédagogue, d’une patience d’ange avec son frère. Laverhne rend avec une aisance confondante les sentiments contradictoires de Thibaud très affecté par la maladie et très secoué par les découvertes que cela entraîne pour lui. Pierre Lottin est tout aussi brillant en Jimmy. D’abord choqué lorsqu’il découvre qu’il a un frère, il finit par l’aider avec un don de moelle osseuse mais lui conserve une certaine rancune puisqu’il a grandi dans le Nord, au milieu des corons quand Thibaud était élevé à Meudon, la banlieu chic de Paris. Cela étant dit l’amour des deux frères pour la musique les rapproche même s’ils exercent dans deux styles totalement différents, l’un dirigeant de la musique classique l’autre étant tromboniste dans l’harmonie de son village. Sarah Suco est une très belle Sabrina et donne la réplique aux deux hommes avec un bel aplomb. Ouvrière sur le point d’être licenciée d’une usine fantôme (presque tous les postes de travail ont déjà été enlevés et les syndicalistes bloquent les entrées pour empêcher que le reste du matériel disparaisse également mais en vain) elle n’a plus d’autre activité que l’harmonie pour garder un minimum de dignité. Outre ce trio de toute beauté, j’ai vu des rôle secondaires parfaitement distribués qui font honneur à Emmanuel Courcol en donnant à ce film qui mérite grandement son succès.


Si certains films connaissent un succès immédiat, comme Un p’tit truc en plus de Artus par exemple (10 806 808 entrées cumulées entre le 1er mai et le 18 décembre 2024, un record pour 2024) d’autres comme En fanfare ont besoin de temps pour démarrer (le film cumule déjà plus de 1 854 000 entrées depuis sa sortie le 27 novembre dernier). J’espère que le film poursuivra sa route pendant encore quelques semaines.


Compte rendu cinéma. Poitiers. TAP Castille, le 6 janvier 2025. Emmanuel Courcol (né en 1957) : En fanfare. Emmanuel Laverhne, Thibaut ; Pierre Lottin, Jimmy ; Sarah Suco, Sabrina ; Jacques Bonaffé, Gilbert Wosniak ; Ludmilla Mikaël, actrice ; Anne Loiret, Claire ; Yvon Martin, Anthony. Durée : 1 heure 44 minutes. Sortie nationale : 27 novembre 2024


Crédi photo : France Musique