mercredi 10 décembre 2025

Poitiers Film Festival : un beau palmarès final


 

                                    @ crédit photo : Arthur Péquin


Le vendredi 5 décembre avait lieu la remise des prix. Les différents jurys ont eu fort à faire pour départager les quarante films de le sélection internationale. Cela étant dit, pour la première fois depuis mes débuts au Poitiers Film Festival je n’ai vu que les deux dernières séries de courts métrages. Cela étant dit, j’ai vu des films de très belle facture qui m’ont fait penser instantanément que le comité de sélection avait fait un travail remarquable dans son choix et proposé des séries globalement très cohérentes.


C’est une dizaine de prix qui ont été remis en ce vendredi soir devant une salle remplie seulement à moitié. Mais le public, très jeune dans l’ensemble, car il y avait deux cent cinquante lycéens « option cinéma » venus de toute la France pour passer toute la semaine au Poitiers Film Festival, était très enthousiaste et ne manquait pas de se faire remarquer avec des applaudissements vifs et des cris de joie très sonores. Et ils ont eu fort à faire ces jeunes gens car, outre les films, ils avaient l’opportunité de rencontrer des professionnels dans des échanges et/ou des conférences comme « Mon métier de ... » ; des conférences radiophoniques … autant d’occasions de se familiariser avec un milieu pas toujours facile à saisir.



Le palmarès



Grand prix du jury : Shutterspeed de Jasper de Maeseneer ; Belgique



Prix spécial du jury : Winter in march de Natalia Mirzoyan ; Estonie



Prix de la mise en scène : Ski on skin de Simon Schneckenburger, Allemagne



Prix du scénario : Look Homeward de Artem Rachelyuk, Pologne



Prix du public : Farmacias de Martin Montellano, Mexique



Prix du jury étudiant : Chaos et café froid de Joséphine Reboh, Belgique



Prix de l’écriture créative : Domingo familiar de Gerardo del Razo, Mexique



Prix du collectif 50/50 : 32 ans à bord de Naomi Goldziuk, France



Prix Amnesty International : Night of passage de Reza Rasouli, Autriche



Prix Manifest : Recess de Jan Saczek, Pologne



Prix de l’extra Court : Quelqu’un de spécial de Alice Gervat, France



Prix découverte de la critique française : Domingo Familiar de Gerardo del Razo, Mexique

C’est un très beau palmarès qui a récompensé plusieurs pays et des jeunes réalisateurs talentueux. Mais comme le disait Camille Sanz, la déléguée générale du Poitiers Film Festival : « Vous avez déjà gagné puisque vous avez été sélectionné pour participer au Poitiers Film Festival. ». Et c’est assez vrai puisque ce sont plus de 1500 films venus du monde entier qui ont été envoyés au comité de sélection au printemps 2025 et que ledit comité a du faire des choix draconiens pour ne retenir que 48 films répartis dans la sélection internationale (40 films répartis en 8 séries de cinq films) et la compétition So french (une série unique de 8 films et dont le palmarès est ici : https://autresarts.blogspot.com/2025/12/so-french-la-selection-francaise.html).



Le Poitiers Film Festival s’est donc terminé sur une note très positive avec deux palmarès d’autant plus remarquables que la qualité des films était réellement exceptionnelle et que les jurys ont eu bien du travail pour les départager.















L’incroyable femme des neiges : Blanche Gardin et Philippe Katerine en tête d’affiche du ciné concert


                                   @ crédit photo : Fred Dugit


Sébastien Betbeder n’est plus un inconnu dans le milieu cinématographique. Avec l’incroyable femme des neiges il signe un opus émouvant ou humour et émotion explosent parfois comme un feu d’artifices. Pour incarner Colline et Basile, les deux personnages principaux du film, Sébastien Betbeder a fait appel à Blanche Gardin et à Philippe Katerine très inspirés l’un et l’autre.




                                    @ crédit photo : Erwan Fichou / Théo Mercier


Des paysages somptueux


La première partie du film se passe dans une station de sports d’hiver du Jura. Station dans laquelle Colline, Basile et Lolo sont nés et ont grandi avant de faire leurs vies chacun de leur côté. Colline qui a passé beaucoup de temps au Groenland, dans l’antarctique et dans les pôles finit par perdre son travail et voit son compagnon la quitter. C’est cet enchaînement de mauvais coups du sort qui la pousse à revenir dans son Jura natal. Et l’on découvre des paysages jurassiens de toute beauté à mesure que Colline évolue dans les montagnes qui l’ont vu naître et grandir. Après avoir trop bu et « pété un câble » Colline s’enfuit, laissant croire à Basile et Lolo qu’elle est tombée dans un ravin et s’installe au Groenland ou on la retrouve deux ans plus tard, installée dans un village inuit. Elle a beaucoup changé physiquement (malade, elle ne s’est pas soignée) et mentalement (elle a conscience qu’elle va mourir, même si elle n’en parle pas). Colline nous fait découvrir des paysages somptueux qu’elle même redécouvre pendant les promenades qu’elle fait entre deux « crises » dues à la maladie et surtout pour prendre quelques pauses pendant l’écriture de ses mémoires. C’est d’ailleurs là que Basile et Lolo retrouvent leur sœur dont ils se rapprochent avant de l’accompagner vers la mort qu’elle a choisi.



                                    @ crédit photo : Laurent Hou


Un trio exceptionnel pour donner vie au film


Le film, tout juste sorti au moment du Poitiers Film Festival, repose clairement sur les épaules de Blanche Gardin, Colline émouvante, même pendant ses « crises » de folie, et de Philippe Katerine, génial Basile. Autant le chanteur peut être agaçant au plus haut point, autant le comédien peut se montrer émouvant. Et c’est le cas dans l’incroyable femme des neiges ou Philippe Katerine incarne un Basile Résilient, protecteur envers Colline dont il a bien compris qu’elle lui cache quelque chose, sans pour autant parvenir à mettre le doigt dessus. Blanche Gardin, elle aussi un peu agaçante en tant qu’humoriste, se révèle à son meilleur dans ce si beau film ou elle tiens le rôle principal féminin. C’est le comédien Bastien Bouillon qui prête ses traits à Lolo, le petit frère de Colline et Basile. Peu sûr de lui lorsqu’il rejoint Colline et Basile dans le Jura, Lolo prend confiance à mesure que se déroule l’intrigue au point de refuser, au départ de rejoindre sa soeur au Groenland tout en la sachant mourante. Je tiens à saluer les très belles performances des autres comédiens ; on les voit peu mais ils n’ont rein à envier à Gardin, Katerine et Bouillon et mettent leur pierre à l’édifice avec panache.Un salut aussi aux inuits qui accueillent Colline qui a fui le Jura après qu’ils lui ont sauvé la vie en la trouvant sur la banquise aux portes de la mort.


Une musique originale créée exprès pour le Poitiers Film Festival


C’est l’ensemble 0 qui a créé la musique de l’Incroyable femme des neiges. Les trois musiciens ont passé une semaine en résidence au Théâtre Auditorium de Poitiers à regarder le film et à créer une musique originale qui « colle » parfaitement aux scènes ; parfois émouvante, parfois plus « crue », parfaite toujours. Les musiciens ont parfaitement saisi l’ambiance tantôt explosive, tantôt émouvante et toujours très cohérente avec ce que le public voit à l’écran.


Avec l’incroyable femme des neiges Sébastien Betbeder présente un film de très belle facture défendu avec beaucoup de talent par un trio quasi parfait. Car en effet Blanche Gardin, Philippe Katerine et Bastien Bouillon crèvent littéralement l’écran et donnent un charisme incroyable à leurs personnages.


Compte rendu cinéma ; Poitiers. Théâtre, le 30 novembre 2025. Sébastien Betbeder (né en 1975) : l’incroyable femme des neiges. Blanche Gardin, Colline Morel ; Philippe Katerine, Basile ; Bastien Bouillon, Lolo ; Ole Eliassen, Ole ; Martin Jensen II, Martika ; Laurent Papot, Christophe ; Ferdinand Redouloux, Enzo ; Hartman Heilamn, le médecin. Ensemble 0, musique originale. Sortie nationale : 12 novembre 2025

mardi 9 décembre 2025

La sociologue et l’ourson : un retour sur le mariage pour tous


                                             
                                          @ crédit photo : inconnu


Le documentaire de Etienne Chaillou et Mathias Théry documentaire revient sur les neuf mois de « gestation » de la loi sur le mariage pour tous entre 2012 et 2013 : les débats houleux, parfois même violents, les manifestations des pro et des anti mariage pour tous, les témoignages des LGBT+, des hétéros … Autant de souvenirs qui remontent à la surface grâce au témoignage de la sociologue spécialiste de la famille Irène Théry qui est aussi la mère du réalisateur Mathias Théry. Qui aurait pu imaginer un jour que le mariage serait ouvert aux homosexuels ? Lorsque Christiane Taubira alors ministre de la justice et garde des sceaux de François Hollande a commencé à porter ce projet de loi explosif elle a dû faire face à des réactions d’une rare violence (on se rappellera que Simone Veil, ministre de la santé de Valéry Giscard d’Estain a dû subir un déferlement de violence et de haine quand elle a porté la loi sur l’IVG en 1975). Soutenue par François Hollande et la gauche, Christiane Taubira a eu beaucoup à faire pour imposer le mariage pour tous face aux oppositions de droite et d’extrême droite (dont la figure de proue était Frigide Barjot) qui étaient vent debout contre le mariage pour tous, rappelant que le mariage « normal » c’était un homme et une femme. Rappelons que le PACS quelques années plus tôt avait également cristallisé un grand nombre de critiques souvent brutales, voire violentes.



Un peu d’humour pour « détendre » l’atmosphère


Le moins que l’on puisse dire c’est que l’ambiance pendant les neuf mois qu’a duré le débat autour du mariage pour tous était quelque peu pesante. Car en effet, il n’avait pas lieu qu’à l’assemblée nationale et au sénat ; il s’était aussi porté dans la rue ou les manifestations ont été nombreuses aussi bien de la part des anti mariage pour tous que de la part des pro. Pour pouvoir revenir sur un sujet aussi sérieux sans se faire alpaguer par les uns ou par les autres, Etienne Chaillou et Mathias Théry ont alterné images d’archives et dialogues ou interventions en « fabriquant », ou plutôt en faisant fabriquer, des personnages en carton assez mignons par ailleurs, représentant Irène Théry ou encore François Hollande. Ces personnages « écolos », qui ressemblent comme deux gouttes d’eau à leurs « modèles » humains, apportent une nécessaire dose de fraîcheur.


Ce documentaire, très bien réalisé et monté remet en lumière les difficultés, les débats houleux et les affrontements qui ont émaillé la « naissance » de la loi sur le mariage pour tous. Cette évolution nécessaire a permis de protéger les couples homosexuels même si le PACS, mis en place quelques années plus tôt avait donné un début de réponse.


Compte rendu, cinéma. Etienne Chaillou (né en 1980) / Mathias Théry (né en 1980) : La sociologue et l’ourson. Irène Théry ; Mathias Théry (voix off) ; Michel Théry ; François Hollande ; Christiane Taubira ; Frigide Barjot ; Claude Bartolone ; Hervé Mariton ; Alain Finkienlkraut.

jeudi 4 décembre 2025

Des séances pour les enfants : Le grand méchant renard et la séance piou piou


                                @ crédit photo : TAP Poitiers


Le Poitiers Film Festival ce n’est pas que la sélection internationale (remise des prix à venir) et la compétition So French (https://autresarts.blogspot.com/2025/12/so-french-la-selection-francaise.html). C’est aussi plusieurs avant premières, des films venus du pays invité – l’Italie pour l’édition 2025) – et des dessins animés pour les enfants.


- la séance doudou (samedi 29 novembre) pour les tous petits qui viennent avec leurs doudous et leurs parents pour deux dessins animés : Presqu’îles de Sarah Vanhoeck et Angèle Vergoni et Comme un éléphant dans un magasin de porcelaine de Louis Chevrier, Luka Fischer, Rodolphe Groshens, Marie Guillon, Estelle Martinez, Benoît Paillard et Lisa Rasasombat


- la séance piou piou (29 novembre et 3 décembre) : pour les enfants à partir de 3 ans. C’est l’occasion pour les centres de loisirs et pour les parents d’amener les jeunes enfants à une séance de dessins animés en général tout mignons. Et en général les petits ne manquent pas une occasion de réagir en direct et à voix haute aux histoires qu’ils voient ou de les tourner à leur façon (ce qui est souvent assez savoureux tant ils ont une imagination fertile). Ce sont cinq dessins animés qui ont été présentés aux enfants lors de eux séances suivies d’un goûter : Comme un éléphant dans un magasin de porcelaine de Louis Chevrier, Luka Fischer, Rodolphe Groshens, Marie Guillon, Estelle Martinez, Benoît Paillard et Lisa Rasasombat ; Zoo de Nina Heckel ; Après la pluie de Rebecca Black, Céline Collin, Valérian Desterne, Juan Olerte Zuniga, Juan Pablo de la Rosa, Lucile Palomino et Carlos Osmar Salazar Tornero ; Le cerf-volant de Martin Smatana ; La chèvre et le puits de Ben Cady ; Rite de passage de Christian Boving Andersen.


- Le grand méchant renard (dimanche 30 novembre) : trois contes présentés sous forme de trois pièces de théâtre devant un public imaginaire. On y voit un renard qui se prend pour une poule, un lapin qui remplace une cigogne et un canard qui veut remplacer le père noël.


Je n’ai jamais vu la séance doudou qui est habituellement diffusée au centre d’animation de Beaulieu. Par contre je vais voir la séance piou piou le mercredi, pour le plaisir d’écouter les babillages des petits qui sont assez hilarants. Entre les commentaires à voix haute et les histoires racontées à leur sauce cette séance est délicieusement reposante.


Les trois « pièces » présentées par les animaux de la ferme sont assez rigolotes. Entre les poussins qui prennent le renard pour leur mère, le lapin qui joue à la cigogne de remplacement avec succès malgré les péripéties du voyage et le canard qui « joue » au père noël le temps d’une tournée, je dois admettre que je me suis bien amusée à regarder ce dessin animé en « trois actes » bien ficelé.

Les courts de la Fémis : retour vers un passé récent


                              
                                       @ crédit photo : Philippe Lavieille Prod


La Fémis est une école de cinéma située à Paris. Chaque année elle (re)présente des courts métrages de ses anciens élèves. L’édition 2025 du Poitiers Film Festival ne fait pas exception et présente trois courts métrages d’une vingtaine de minutes. Je regrette cependant que la Fémis ait sélectionné trois courts si violents. Entre les réglements de compte entre bandes rivales, la guerre civile au Sri Lanka et les dépressions post traumatiques je dois admettre que ça a été un moment compliqué.


La Résidence La Fémis, intégrée à l’école « principale », est un programme de deux ans qui permet aux jeunes issus de milieux modestes passionnés de cinéma qui sont autodidactes ou qui ont développé une pratique amateur de se former à la réalisation et d’obtenir ainsi un diplôme.


Le programme


1) Mourir à Oujda de Wissam Bentikouk (court primé lors de la compétition So french 2024 par le prix du jury). Quand les réglements de compte entre bandes rivales font quatre morts dans une voiture garée dans un quartier de Oujda.


2) Little Jaffna de Lawrence Valin (2024). Entre trafics, blanchiment d’argent et guerre civile au Sri Lanka, la loyauté d’un policier infiltré est mise à l’épreuve.


3) Le ciel est clair de Marie Rosselet-Ruiz (2025). Un jeune parachutiste rentre chez sa mère après avoir vu son frère d’armes mourir. Il se remet peu à peu du traumatisme qu’il a subi.


Les films du programme sont bien réalisés mais leurs sujets sont quelque peu difficiles à encaisser. Je conçois bien qu’il faut traiter tous les sujets, mais de là à les regrouper dans une seule série est un peu compliqué ; les responsables du Poitiers Film Festival et de la Fémis n’auraient ils pas pu se concerter pour faire deux séries équilibrées ?



So French : la sélection française à l’honneur dans une compétition de haut vol


                                 

                                    @ crédit photo : Guillaume Héraud

                          

Le Poitiers Film Festival met le court métrage à l’honneur depuis sa création en 1977 par Henri Langlois (1914-1977). Si la sélection internationale permet à un public toujours plus nombreux de profiter d’une quarantaine de films venus de 24 pays, la sélection française (435 films envoyés au comité de sélection en 2025, un record semble-t-il), nous a permis de voir 8 beaux films nettement meilleurs, en tout cas moins violents, que la sélection de l’édition 2024 qui n’a pourtant pas démérité (https://autresarts.blogspot.com/2024/12/so-french-une-competition-100-francaise.html).


Les films en compétition


1) Sous les chênes de Oscar Bietry, Ewen Crignon, Élise Kerob, Aude Lybliamay, Justin Talbot – film d’animation


2) Bimo de Oumnia Hancibar – fiction


3) Adieu Gropius de Bertille Rondar – dessin animé


4) Jamais mieux de Léo Lillini – documentaire


5) Les mots qui manquent de Amin Touati – dessin animé


6) Lo chan lo bassin de Célia Berby Maillot – fiction


7) Des cailloux plein les poches de Élise Kerob – dessin animé


8) Une histoire sans embrouille de Noah Cohen – fiction


Le palmarès


1) Prix maison du film : Jamais mieux de Léo Lillini


2) Prix des lycéens : Jamais mieux de Léo Lillini


3) Prix étudiant international : Une histoire sans embrouille de Noah Cohen


4) Prix du jury : Des cailloux plein les poches de Élise Kerob


5) Prix du public : Jamais mieux de Léo Lillini


Les huit films étaient de très belle facture et les jeunes réalisateurs, tous en fin d’étude, ont fait un travail remarquable. J’ai été assez étonnée de voir le documentaire de Léo Lillini « Jamais mieux » récompensé à trois reprises. Visiblement le thème de l’hyper activité a parlé aux jurys ; et même si ce n’est pas le film qui m’a le plus convaincue, il est très bien réalisé et documenté. Si j’ai hésité entre deux dessins animés « Adieu Gropius » et « Des cailloux plein les poches », j’ai été enchantée de voir que le second a été récompensé par le prix du jury.

jeudi 2 octobre 2025

Le Poitiers Film Festival en ligne de mire

                                       

                                   @ crédit photo : Arthur Péquin


La quarante huitième édition du Poitiers Film Festival aura lieu du 28 novembre au 6 décembre prochain. Cette année ce sont quarante huit courts métrages (sur 1521 films reçus par le comité) qui ont été sélectionnés par le comité qui est présidé par Camille Sanz la déléguée générale du Poitiers Film Festival. Ces films réalisés par des étudiants en fin d’étude ou tout juste sortis de leurs écoles de cinéma nous viennent du monde entier.


Chaque édition du Poitiers Film Festival a un thème ; en 2025, le thème de l’édition à venir est « Faire famille ». Comme de coutume il y aura une avant première en début de festival, le 28 novembre à 20H et une autre le 6 décembre après la remise des prix. Entre les deux des films tournant autour du thème de l’édition, des dessins animés destinés aux plus jeunes (séance doudou et séance piou piou), d’autres avant premières et des films venus d’Italie (le pays invité de l’édition 2025 du PFF) ainsi que les courts métrages sélectionnés seront diffusés pendant cette semaine dense de cinéma. N’oublions pas que huit des courts métrage, tous français, seront présentés le mercredi soir dans le cadre de la compétition So French ; les résultats de cette compétitions seront remis dans la foulée de la diffusion des films. Un ciné concert sera également diffusé le samedi 29 novembre à 20h au TAP théâtre : l’incroyable femme des neiges de Frédéric Betbeder ; l’ensemble O accompagnera en direct la diffusion du film.


Pour rappel, les courts métrages sont diffusés en huit séries de cinq films ; les membres du comité de sélection répartissent les films en fonction des thèmes que leurs réalisateurs ont développé. Chaque série sera diffusée deux fois : une fois au TAP Castille (situé place d’armes, en plein cœur de Poitiers) et une deuxième fois au TAP Théâtre en présence des réalisateurs. A chaque personne entrant dans les salles, un bulletin de vote est remis afin qu’elle désigne les films qui lui ont le plus plu avec des émoji allant du « rigolard » (pour le favori) au « visage grimaçant » (pour le moins aimé).

La sélection internationale


Ce sont 40 films venus de vingt quatre pays répartis dans 8 séries de cinq films


- 24 fictions


- 8 films d’animations


- 8 documentaires


La sélection So French


Ce sont huit films qui seront diffusé lors d’une séance unique


- 4 films d’animation


- 3 fictions


- 1 documentaire