jeudi 4 décembre 2025

Les courts de la Fémis : retour vers un passé récent


                              
                                       @ crédit photo : Philippe Lavieille Prod


La Fémis est une école de cinéma située à Paris. Chaque année elle (re)présente des courts métrages de ses anciens élèves. L’édition 2025 du Poitiers Film Festival ne fait pas exception et présente trois courts métrages d’une vingtaine de minutes. Je regrette cependant que la Fémis ait sélectionné trois courts si violents. Entre les réglements de compte entre bandes rivales, la guerre civile au Sri Lanka et les dépressions post traumatiques je dois admettre que ça a été un moment compliqué.


La Résidence La Fémis, intégrée à l’école « principale », est un programme de deux ans qui permet aux jeunes issus de milieux modestes passionnés de cinéma qui sont autodidactes ou qui ont développé une pratique amateur de se former à la réalisation et d’obtenir ainsi un diplôme.


Le programme


1) Mourir à Oujda de Wissam Bentikouk (court primé lors de la compétition So french 2024 par le prix du jury). Quand les réglements de compte entre bandes rivales font quatre morts dans une voiture garée dans un quartier de Oujda.


2) Little Jaffna de Lawrence Valin (2024). Entre trafics, blanchiment d’argent et guerre civile au Sri Lanka, la loyauté d’un policier infiltré est mise à l’épreuve.


3) Le ciel est clair de Marie Rosselet-Ruiz (2025). Un jeune parachutiste rentre chez sa mère après avoir vu son frère d’armes mourir. Il se remet peu à peu du traumatisme qu’il a subi.


Les films du programme sont bien réalisés mais leurs sujets sont quelque peu difficiles à encaisser. Je conçois bien qu’il faut traiter tous les sujets, mais de là à les regrouper dans une seule série est un peu compliqué ; les responsables du Poitiers Film Festival et de la Fémis n’auraient ils pas pu se concerter pour faire deux séries équilibrées ?



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