Le Poitiers Film Festival, qui vient
de s’achever, est reconnu de longue date dans le paysage
cinématographique français et international. Spécialisé dans la
promotion du court-métrage, le Poitiers Film festival promeut
également les jeunes réalisateurs en fin d’études ou en tout
début de carrière. Mais c’est aussi l’occasion de programmer
des avant-premières pendant cette semaine intense. L’une en
ouverture de la manifestation, une deuxième en clôture ; il y en a
également une, deux ou trois en cours de semaine selon le thème de
l’année. Ainsi, pour la quarante sixième édition du Poitiers
Film Festival, dont le thème était «
faire monstre », ce sont deux avant-premières qui
ont été programmées le lundi et le mardi : Rosalie de Stéphanie
di Giusto, qui signe là son deuxième film (sortie prévue le 10
avril 2024), et L’homme d’argile de Anaïs Tellenne (sortie
prévue le 24 janvier 2024). Comme j’avais d’autres obligations
et que je voulais aussi lever le pied par rapport à l’édition
2022, je n’ai pas vu ces deux films.
Ce deuxième film de Julien Carpentier a le mérite de faire un focus sur une maladie qui est très souvent méconnue car les personnes qui en sont atteintes passent plus pour des excentriques qu’autre chose. Agnès Jaoui et William Lebghil font honneur à Julien Carpentier en donnant vie à Judith et à Pierre avec beaucoup de talent et d’humanité.
Compte rendu, film. Poitiers. Théâtre, le 1er décembre2023. Julien Carpentier : La vie de ma mère. Avec Agnès Jaoui, Judith ; William Lebghil, pierre ; Salif Cissé ; Alison Wheeler ; Noémie Zeitoun.
crédit photo Julien Carpentier : inconnu
crédit photo Agnès Jaoui : Patrick Fouque
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